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Page:Rochat - Réponse à l'écrit anonyme intitulé- de la formation des églises.djvu/47

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sont aussi. Que si quelques-unes des branches furent retranchées, et si toi, qui étais un olivier sauvage, tu fus enté en elles, et devins participant de la racine et de la graisse de l’olivier, ne te glorifie pas contre les branches. Que si tu te glorifies contre elles, ce n’est pas toi qui portes la racine, mais c’est la racine qui te porte. Diras-tu donc : Les branches furent retranchées, afin que je fusse enté ? Bien : elles furent retranchées par l’incrédulité ; et toi, tu es debout par la foi : ne t’énorgueillis pas, mais crains. Car si Dieu n’épargna pas les branches naturelles, crains qu’il ne t’épargne pas non plus.

Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui tombèrent, bonté envers toi, si tu demeures en cette bonté ; autrement, toi aussi, tu seras coupé.

Et eux aussi, à moins qu’ils ne demeurent dans l’incrédulité, ils seront entés ; car Dieu est puissant pour enter de nouveau. Car, si tu fus coupé de l’olivier franc, combien plus ceux-ci, qui sont les branches naturelles, seront-ils entés sur leur propre olivier !

Maintenant, nous demandons à tout lecteur attentif et de bonne foi, de nous dire s’il trouve que dans ce passage, il soit parlé de la chûte et du retranchement de l’économie entière, ou de l’apostasie de l’Église. Quant à nous, nous ne savons y voir rien de semblable. Ce que nous y voyons, c’est que l’Apôtre, afin de tenir dans l’humilité les Gentils qui