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Page:Rochat - Réponse à l'écrit anonyme intitulé- de la formation des églises.djvu/72

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trui ; conserve-toi pur toi-même (1 Tim. V, 22.) ? Dirait-on peut-être, que si l’Apôtre n’avait qu’à re connaître les choix des Églises, par l’imposition des mains, il n’y avait point, de responsabilité pour lui ? — Nous ne trouverions point ce raisonnement concluant. Si nous remontons au chapitre trois de la même épître, nous voyons que l’Apôtre, après avoir tracé à Timothée les caractères des Pasteurs, et des Diacres, ajoute : Et que ceux-ci soient aussi premièrement éprouvés ; qu’ensuite ils servent, s’ils sont trouvés sans reproche (verset 10). Ce verset nous paraît une explication suffisante de la recommandation faite à Timothée, de n’imposer les mains à personne avec précipitation. Les Pasteurs et les Diacres, nommés par l’Église, devaient être éprouvés avant de servir, et par conséquent avant qu’on leur imposât les mains ; car il ne viendra à l’esprit de personne de supposer que l’imposition des mains dût précéder le temps d’épreuve. On comprend donc que la recommandation donnée à Timothée de se garder de toute précipitation dans cet acte solennel, se rapportait à ce temps d’épreuve, qui aurait pu être dans l’occasion, singulièrement abrégé, si on se fut laissé conduire par des préventions, et par des affections particulières (1 Tim. V, 51).

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