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Page:Rochat - Réponse à l'écrit anonyme intitulé- de la formation des églises.djvu/84

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L’auteur dit dans ce même paragraphe : « Ils paraissent croire que du moment où ils ont quelques passages de la Parole, ils n’ont rien à faire qu’à les suivre. » — Oui, nous avons la simplicité de croire que tout passage de la Parole, qui s’applique à tous les temps et à tous les fidèles, nous n’avons autre chose à faire qu’à le suivre, dès que nous l’avons connu, comme un guide donné de Dieu pour nous diriger. Mais ce que nous n’admettons nullement avec l’auteur, c’est que « sous l’apparence de la fidélité, il y ait ici une erreur funeste ; qui est de laisser de côté la présence et la puissance du St. Esprit. » — Ceci devient sérieux, et nous voudrions que le frère qui a écrit ces lignes, se mît en face du jugement de Dieu, et se demandât comment il pourra en ce grand jour, se justifier de nous avoir accusés sans aucune preuve, de laisser de côté, dans l’organisation et la conduite des Églises, la présence et la puissance du St. Esprit ; nous qui ne nous appuyons que sur sa force, et qui sans cesse réclamons sa présence pour nous fortifier et nous diriger en toutes choses ! — Que Dieu lui pardonne d’avoir porté un pareil jugement sur nous ! car nous croyons tout aussi fortement que lui, que « nous ne pouvons suivre la Parole que par la puissance de Dieu. »

Que signifie ce que l’auteur nous dit encore dans le même paragraphe, que « la constitution de l’Église, était un effet direct de la puissance du St. Esprit ; » et que « laisser de côté cette puissance et garder la prétention de copier l’Église primitive, c’est s’abuser étrangement soi-même. » —