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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/107

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quoi ils n’en disent jamais de mal. Ils les redoutent.

HUGHES, l’air effrayé, comme de reproches possibles.

Moi, ma Geneviève, j’ai respecté ta mémoire !

GENEVIÈVE.

Je t’ai vu triste. Ne sois pas si triste ! Souviens-toi de nous… Notre amour est plus fort que la mort… Tout est encore, puisque tu n’as rien oublié…

HUGHES.

Rien !…

GENEVIÈVE.

Rappelle-toi les commencements. Un soir de brume aussi… dans le parc du grand château… nos premiers aveux. Nos doigts étaient ensemble aux roses d’un bouquet…

HUGHES.

Je me rappelle…