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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/128

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SŒUR ROSALIE.

À dix heures… C’est bientôt…

BARBE.

Il m’a fallu me dépêcher !… Je suis allée à la messe et à la communion, ce matin. Et c’est long, tous ces candélabres, ces vases en vermeil, à nettoyer et à polir.

SŒUR ROSALIE.

Ils brillent comme des miroirs.

BARBE.

Et mes petites tables, sont-elles bien parées ?

SŒUR ROSALIE.

De vrais reposoirs.

BARBE.

Il faudra les voir surtout quand j’aurai allumé les bougies.

SŒUR ROSALIE.

C’est très bien, Barbe. Je vous en félicite.