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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/142

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BARBE, toute troublée.

Monsieur m’excusera ; mais je voudrais bien savoir qui monsieur a invité.

HUGHES.

Vous êtes un peu osée, Barbe, de m’interroger ainsi. Vous le saurez quand la personne viendra.

BARBE, d’un air décidé.

N’est-ce pas une dame peut-être que monsieur attend ?

HUGHES.

Barbe !

BARBE.

C’est que j’ai besoin de le savoir d’avance.

HUGHES.

Pourquoi me demandez-vous cela ?

BARBE.

Si c’est une dame que monsieur attend, je ne pourrai pas servir le dîner.