Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/152

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HUGHES.

Elle ose tout.

JORIS.

Alors, puisque vous ouvrez les yeux, je peux vous dire des choses que je ne vous ai jamais dites, Hughes, que j’aurais toujours tues si je ne vous voyais pas de plus en plus malheureux par elle et si en péril !

HUGHES.

Ne me révélez plus rien, c’est inutile…

JORIS.

Si ! il faut que vous sachiez, maintenant. Et tant pis si c’est une dénonciation, puisque vous êtes mon ami cher et que cela vous délivre. Figurez-vous qu’elle a été jusqu’à me circonvenir moi-même. Elle est venue chez moi, sous le prétexte de son portrait.

HUGHES.

Ah !