Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/164

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rapporté de Terre Sainte par Thierry d’Alsace… C’est très beau.

JANE.

Est-ce l’heure ?

HUGHES.

Elle va passer d’abord sur l’autre rive du quai… Nous ne la verrons que de loin… Mais elle revient par cette rue-ci, pour rentrer à la cathédrale. Alors elle défile tout contre les fenêtres…

JANE.

On commence à entendre des chants…

HUGHES.

En effet…

JANE.

Allons voir… (Elle se dirige vers une des deux fenêtres, qui est entr’ouverte, écarte le vitrage.) Oh ! quelle foule là-bas !…

Elle ouvre la fenêtre toute grande ; on entend la musique des serpents et des ophicléides.