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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/166

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Furieuse, elle quitte la fenêtre et va s’asseoir, plus loin, dans un fauteuil où elle boude.

HUGHES.

Sois raisonnable… Ce que je disais, c’est par prudence… Reviens !… le défilé commence. Voilà les enfants de chœur.

JANE.

Je m’en moque !

HUGHES.

Derrière, c’est le plus beau groupe : les chevaliers de Terre Sainte, les croisés en drap d’or et en armure, les princesses de l’histoire… Viens voir : ce sont les jeunes gens et les jeunes filles de la plus haute noblesse d’ici qui représentent les personnages… Voilà le fils du bourgmestre costumé en Thierry d’Alsace…

JANE.

Tout cela m’est bien égal !