Aller au contenu

Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/22

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

SŒUR ROSALIE.

Je vais vous quitter… On l’introduit ici, sans doute ?…

BARBE.

Oui ! Mais restez encore un peu, ma sœur… C’est si bon pour moi de causer avec vous, de causer avec quelqu’un ! Je suis si seule ici !… Parfois j’en ai peur…

SŒUR ROSALIE.

Quand on est seule, on est avec Dieu…

BARBE, dont l’attention est attirée par la sonnette du vestibule qui a retenti.

J’entends sonner…

SŒUR ROSALIE.

C’est monsieur qui rentre ?

BARBE.

Non, il a la clé de la maison… C’est M. Borluut, probablement.