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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/50

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maine de son enterrement, les hardes d’un mort, on doit les conserver, sa propre vie durant, sous peine de maintenir ce mort en purgatoire jusqu’à ce qu’on trépasse soi-même.

HUGHES.

Soyez tranquille, Barbe. Je n’ai l’intention de rien vendre. Donc, faites comme je vous ai indiqué. Et maintenant, écoutez bien : M. Borluut va arriver d’un moment à l’autre… Je lui ai donné rendez-vous à cette heure-ci… Mais, ensuite, j’attends une autre personne.

BARBE.

Monsieur a donc un nouvel ami ?

HUGHES.

Je vous dis : une autre personne. Vous la ferez introduire ici, de même, directement.

BARBE.

Bien, monsieur ; bien, monsieur ! Je vais donc mettre à part la toilette rose.

Elle sort par la porte de la chambre à coucher.