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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/76

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HUGHES, se précipitant à genoux, baise le bas de la jupe, se cache la tête dans la jupe et sanglote.

Ah ! cette robe ! cette robe ! la dernière fois qu’elle l’a mise… une seule fois…

JANE, stupéfaite.

Tu deviens fou ?

HUGHES, se levant, d’un air d’irritation, la contemplant.

Jane… rhabille-toi !… Je ne peux plus te voir ainsi. Dépêche toi !… Rhabille-toi… Va-t’en… Va-t’en !…

JANE.

Qu’as-tu ?… Qu’est-ce que tout cela signifie ?

HUGHES, de plus en plus agité.

Tu le sauras… un jour… plus tard… demain… j’irai chez toi demain… Rhabille-toi. Je ne peux plus te voir ainsi. (À ce moment, retentit la sonnerie du vestibule.) Tu entends. On a sonné… c’est Borluut… Je ne veux pas non plus qu’il te voie ainsi, devant moi.