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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/81

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dez-vous que nous nous donnons… car vous me plaisez beaucoup… beaucoup…

JORIS.

Prenez garde… Hughes pourrait nous entendre… et se méprendre… Il va rentrer sans doute, d’une seconde à l’autre… et il souffre déjà suffisamment.

JANE.

Oh ! lui, je m’en moque !…

JORIS.

Mais moi, je suis son ami loyal, son seul ami.

JANE.

C’est précisément pour cela que vous me tentez… Je n’aime que ce qui est défendu. Donc, demain après-midi, est-ce convenu ?

On entend le bruit de la porte du milieu qui va s’ouvrir.

JORIS.

Taisons-nous ! Hughes…