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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/87

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JORIS.

Enfin !… Vous voyez clair maintenant.

HUGHES.

Je suis coupable ! Je suis indigne ! Je suis le prêtre qui a trahi son culte… Oui, Joris, je suis le défroqué de la douleur.

JORIS.

Vous êtes sauvé, au contraire.

HUGHES, tout à coup pensif, suivant une réflexion.

Mais elle, que vais-je lui inventer ? Il faut qu’elle parte… ailleurs, loin, pour toujours… Je ne veux plus la voir. Elle me fait horreur !… Voulez-vous l’y décider, Joris ?

JORIS.

Ce sera difficile. Elle se cramponnera.

HUGHES.

Pourquoi ?

JORIS, après une hésitation.

Vous êtes riche…