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Page:Rodrigues - Midraschim et fabliaux.djvu/26

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Ainsi qu’un homme, tu te venges,
Tu rends des arrêts odieux.
Tu feins des miracles étranges :
Allons donc, tu n’es qu’un faux Dieu. »

Apollon dit : « Puisque les hommes
N’aiment que les Dieux faits comme eux,
Ils devraient nous garder : nous sommes
Les plus aimables des faux Dieux.

Nous sommes gais, naïfs, sincères,
Nous sommes presque tolérants ;
Nous ne leur disons pas : mes frères,
Et nous leur faisons des enfants.

Eh bien, soit scandale ou folie,
Quand les hommes nous quitteront
Pour quelque triste analogie,
Les hommes nous regretteront. »