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Page:Rodrigues - Midraschim et fabliaux.djvu/68

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XVII


LE PARADIS




Avant qu’à nos regards s’offre le Paradis,
Il faut avoir purgé son âme en purgatoire.
Deux conciles fameux l’affirmèrent jadis,
Dans l’intérêt de cette histoire.

Charmé d’avoir quitté la terre,
Se présente tout radieux,
À la porte que garde Pierre,
Un mort, ravi jusques aux cieux.

Votre billet, lui dit l’apôtre.
— Je fus marié. — C’est assez,
Ce purgatoire vaut bien l’autre ;
Passez, mon trépassé, passez.