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BEETHOVEN

I. Lettre de Beethoven à Amenda (juin 1801) : « ... Sache que la plus noble partie de moi-même, mon ouïe, a beaucoup baissé. Déjà, au temps où tu étais encore a /près de moi, j’en éprouvais des traces, et je le taisais. Maintenant, cest devenu toujours plus aigu... 1 » Or, Amenda était venu à Vienne, en 1796, et il en repartit en 1799. Sa vie en commun avec Beethoven est de 1798-99. IL Lettre de Beethoven à Wegeler (29 juin 1801). « ... Depuis trois ans (donc depuis 1798), mon ouïe est devenue toujours plus faible ’ cela doit avoir eu pour cause (l’état de) mon bas-ventre, qui naguère était déjà misérable, comme lu sais, mais qui a empiré ici : car je suis affligé d une diarrhée continuelle, qui m’a rendu extraordinairement faible. .. 1 2 »

Il ajoute que, malgré les médicaments fortifiants, le mal a empiré iusqu’à l’automne de l’an passé (1800), où il fut 1. a Wisse, dass mir der edelsle Theil, rnein Gehôr, schr abgenommen hat, schon damais als Du noch bei mir warst, fühlte ich davon Spuren und ich verschwieg’s, nun ist es immer ârger geworden... » Beethoven ajoute qu’il prie Amenda de « garder comme un grand secret la chose de son ouïe, et de ne la confier à qui que ce soit. » Par conséquent, il pensait encore en 1801 que les autres n en avaient rien remarqué.

2. a ... Nàmlich mein Gehôr ist scil drei Jahren immer schwdclier geworden, und das soll sich durch meinen Unierleib, der schon damais, wie Du weisst, elend war, hier aber sich verschlimmert hat, indem ich stàndig mit einem Durchfall behaftet war und mit einer dadurch ausserordcnllichen Schwâche, srcignet habm... »