Page:Rolland - Pierre et Luce.djvu/55

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— C’est bien la première fois, dit-il, que je pense que la guerre a du bon.

— Oh ! ne parlons pas d’elle ! C’est si tellement rasant !

— Oui, fit-il, enthousiaste, nous n’en parlerons jamais.

(L’air, subitement, venait de s’alléger).

— Regardez ces pierrots, dit-elle, qui prennent leur tub.

(Elle montrait les moineaux qui faisaient leur toilette sur le bord du bassin.)

— Mais alors, l’autre soir (il suivait sa pensée), l’autre soir, dans le métro, dites, vous m’avez donc vu ?

— Bien sûr.

— Mais jamais vous n’avez regardé de mon côté… Vous êtes restée tout le temps tournée vers l’autre côté !… Tenez, comme à présent…