Page:Rolland - Pierre et Luce.djvu/95

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Au delà de Malakoff. Des rues brèche-dents, coupées de terrains vagues qui se perdent dans une campagne douteuse, où fleurissent, entre des clôtures de planches, des cabanes de chiffonniers. Le ciel gris et terne est couché tout de son long sur la terre incolore, dont les flancs maigres fument de brume. L’air est transi. La maison, facile à trouver : elles ne sont que trois, de ce côté de la rue. La dernière des trois ; elle n’a pas de vis-à-vis. Elle est à un étage, avec une