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Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/175

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À ce moment il suinte, il sourd
De partout comme un blâme sourd.

Évitant l’armoire ou la chaise
Qui lui parleraient d’autrefois,
Il gesticule ses effrois
Dans un va-et-vient qui biaise.

Le craquètement du parquet
Tient du soupir et du hoquet.

Et, sa nuit devient si mauvaise,
Qu’il retourne contre le mur
Le portrait vénérable et dur
Dont il redoute l’œil de braise.

Mais d’où vient qu’il rampe à genoux,
Avec la mimique des fous ?