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Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/183

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LE PISTOLET


« Dis donc ! tu réfléchis beaucoup ?…
Car, enfin, tu n’aurais qu’à brûler ta cartouche
Quelle perplexité pour t’envoyer le coup
Dans une tempe ou dans la bouche !

J’attends que ton doigt se décide ;
Je te tuerai net. Foi de revolver !
Allons, et que la fin de ce jour gris d’hiver
Avec la tienne coïncide !