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Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/190

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Et les vices, nos bons amis,
Nous gorgent de leur atmosphère
Qui sournoisement, somnifère,
Maintient nos remords endormis.

Avec tout le bien qu’on doit faire
On s’absout des péchés commis.
On passera par le tamis,
Mais il faut préparer l’affaire.

Or, la mollesse nous enferre
Dans le retard où l’on s’est mis :
Et le mal étend ses fourmis
Dont on ne peut plus se défaire.