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Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/227

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LE REMORDS DE L’ASSASSIN


Depuis l’heure où j’ai mis en terre
L’assassiné qui remuait,
Un être frôlant et muet
M’accompagne dans le mystère.
Je ne vis plus qu’en frissonnant,
Car cet insupportable mime
Qui surgit comme un revenant…
C’est ma victime !