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Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/285

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L’HEURE INCERTAINE


Devant tout grand projet où l’Esprit nous embarque
On guette le Trépas, on flaire son arrêt,
Et calme à la surface, on demeure en secret
Le sujet défiant de ce brusque monarque.

On vit toujours plus vite, et rien ne nous distrait
De cette impitoyable et lugubre remarque ;
En tâtant son déclin, peut-être qu’on saurait
Ce qui reste de fil au fuseau de la Parque !…