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Page:Rollinat - L’Abîme, 1886.djvu/66

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LA COLÈRE


Tous, les naissants et les adultes,
Les mûrissants et les vieillards,
Sont obscurcis par ses brouillards
Et sillonnés par ses tumultes.

Comme l’ouragan tient les mers,
La colère tient nos pensées
Toujours sitôt bouleversées
Dans leurs calmes toujours amers.