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Page:Rosny - La force mystérieuse, 1914.djvu/199

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se rencontraient sur la terre ferme, se retrouvaient sur l’Océan. Toutefois, les contingences de la navigation avaient créé des liaisons originales. Sur tels navires, surtout les navires au long cours, l’association s’était faite entre les matelots mêmes, de sorte qu’ils étaient attachés à leur bâtiment comme les terriens à leurs demeures. D’autre part, l’excessive mobilité de leur vie avait permis à tels marins d’échapper aux liens qui enserraient le commun des hommes. Ces privilèges, que partageaient certains nomades continentaux, entretenaient plus d’activité relative dans le transport par eau que dans les autres modes de transport. Cependant, les navires qui s’immobilisaient dans les ports étaient dix fois plus nombreux que les autres.

En revanche, les autres moyens de communication, – télégraphes ordinaires, télégraphes hertziens, téléphones, – demeuraient, sinon normaux, du moins suffisants. La pénurie du personnel était compensée par des besoins plus restreints : négociants, ban-