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Page:Rosny - La force mystérieuse, 1914.djvu/26

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Langre considéra son image avec l’attention précise d’un expérimentateur.

— Ah ! diable ! grommela-t-il. Il y a là des zones…

— N’est-ce pas ? La lumière a quelque chose. Depuis quand, je l’ignore… C’est tout à l’heure, au moment où je venais de revêtir un costume de sortie, que je m’en suis aperçu.

— Avez-vous fait les vérifications utiles ?

— Je me suis borné à vérifier le phénomène tel quel… je l’ai même vérifié en route, devant la chemiserie Revelle.

Les deux hommes méditaient, avec cet air brumeux et presque abruti des savants qu’absorbe une conjecture.

— Si la lumière est malade, reprit enfin Langre, il faudra savoir ce qu’elle a !

Il se dirigea vers une table, où l’on discernait un attirail d’appareils optiques : prismes, lentilles, plaques de verre, de quartz, de tourmaline, de spath d’Islande ; nicols, spectroscopes, miroirs, polariscopes…