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Page:Rosny - Le Termite, 1890.djvu/7

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LE TERMITE



LIVRE PREMIER


I


Noël Servaise allait s’endormir ; déjà survenait la charmante torpeur avant-coureuse, sourire de toute la chair. Une odeur fumeuse le pénétra comme une menace d’incendie. C’étaient des senteurs de cigares, ramenées par la position de la tête, senteurs où filtrait une essence fine comme une stellaire dans une forêt :

— L’héliotrope de Mme Chavailles !

Fermant bien fort les yeux, il crut rejoindre le sommeil. Mais le mauvais pli naquit, le chiffonnage imperceptible qui suffit à gâter une nuit de nerveux. Le monde intel-