Aller au contenu

Page:Rosny aîné – Daniel Valgraive, 1891.djvu/208

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

buste, mais promettant la durée et la santé.

— Mais ta génération serait maudite… comme toi sans sève et désespérée ?

Par moments, il doutait que tel eût été l’infaillible destin. Des heures avaient existé en ces derniers mois, où peut-être il eût pu se transmettre assez vigoureument, où sa descendance eût pu se sauver encore. Puis, parmi sa débile semence, pourtant, si les lois entrevues par les modernes sont justes, il devait y avoir quelques individus représentatifs d’énergies d’ancêtres sinon puissants, au moins moyens. Sans même descendre aussi loin, est-ce que des races anémiques, des villages fiévreux et mourants ne s’étaient pas historiquement reconstitués sans même la féconde intervention des croisements venus du dehors ?