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Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/12

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Il donna un large coup de langue sur la main fine et retourna vers le mur, puis vers la porte.

— Il y a certainement quelque chose ! se dit Denise.

C’était l’avis de Catherine. Elle était venue rejoindre sa maîtresse, ses yeux de feu noir épiaient la nuit.

— Un de ces vagabonds ! murmura-t-elle… Ils sont bien tourmentants… Ils veulent dormir dans le parc…

— Peut-être un braconnier ? suggéra la jeune fille.

Cette idée rassura presque la vieille.

— Peut-être. Alors, i’ va filer… le chien le gênera.

Un aboiement plus long, suivi d’un souffle rauque, fit sursauter les deux femmes. Puis, une pause ; Jaguar semblait plus calme.

— I’ s’en va ! fit la vieille pour rassurer Denise, plutôt que pour se rassurer elle-même.