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Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/146

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quelques détails sur l’enquête qu’il poursuivait avec Takra. Maurannes qui, sans doute, aimait les aventures mystérieuses, écoutait passionnément.

— En somme, dit-il, quand Guillaume cessa de parler, vous croyez que, de façon ou d’autre, le marquis-duc a pu jouer un rôle dans cette affaire… Je comprends mal vos raisons. Mais je suis sûr que, le cas échéant, il n’eût point hésité. De toute manière, me voici prêt à vous répondre, à condition que vous ne répétiez à personne ce que je vous aurai dit…

— Je le jure, dit vivement Guillaume, et je vous réponds de la discrétion de mon compagnon autant que de la mienne.

Le comte, qui observait le Maori avec curiosité, s’inclina. Mais Takra dit :

— Il n’est pas nécessaire que j’entende.

— J’ai confiance en vous ! fit courtoisement Maurannes.

La sympathie que le comte éprouvait mal-