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Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/165

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pour le terrasser. Frameraye jeta dédaigneusement sa trique ; les deux corps s’enlacèrent. L’homme était un athlète redoutable, aux biceps épais, aux pectoraux saillants. Son choc fut impétueux. Mais les bras de Guillaume se refermèrent irrésistiblement…

Ce fut si puissant qu’après une minute de résistance, le sylvestre céda :

— Vous êtes aussi fort que le grand Javerne ! gémit-il.

Guillaume desserra son étreinte et rendit la liberté à son antagoniste… Le chien, un instant étourdi, arrivait au secours de son maître, qui cria :

— La paix, Rouge !

Il y eut un silence assez prolongé pendant lequel ces trois êtres s’observaient attentivement.

Puis Guillaume dit :

— Pourquoi diable m’avez-vous attaqué ?

— Ben ! et mon chien que vous assommiez ?