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Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/192

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tions parfaites de son corps et de ses membres :

— Il n’y a place que pour deux ! répondit flegmatiquement le Maori.

Armés de triques de chêne, les deux Javerne s’avancèrent.

— Nous ne nous servirons d’armes que si vous vous en servez vous-mêmes.

— Nous n’userons ni de couteaux, ni de poignards, ni de haches, ni d’armes à feu, répondit le colosse… à moins que vous ne commenciez !…

— C’est bien !

À leur tour, Frameraye et le Maori avaient levé leurs triques. Le géant frappa d’abord. Il rencontra le vide. Pour éviter la riposte de Guillaume, il lui fallut rebondir en arrière. Presque en même temps, une parade du Maori faillit arracher la trique du second agresseur.

— Ah ! clama le colosse… le roc vous protège.