Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— Misérable ! hurla-t-il, en levant son revolver.
Le marquis se tourna vers lui et d’une voix amère, où se combinaient le sarcasme et une mystérieuse tristesse :
— Qui donc pourrait vous enlever de mes mains ?
Il haussa lentement les épaules :
— Hélas ! il est trop tard ! Le destin a parlé pour celle-là… Ma volonté n’est plus sur elle…
Un bruit de marche grandissait sous les ramures.
— Les gendarmes ! cria le braconnier avec un mélange de triomphe et de crainte.
Quatre hommes avançaient précédés par Catherine.
— Inutile ! murmura le Maori.
Là-bas, la carriole venait de se tourner ; elle s’éloigna ; elle devint invisible…
En ce moment, Catherine, précédant les