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Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/225

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ÉPILOGUE

Denise s’était avancée jusque sous les arbres du parc. Elle était pensive. L’âme des printemps vivait en elle, cette âme qui vit depuis les siècles des siècles dans les fils et les filles de l’homme, qui éveille ensemble nos propres souvenirs et les souvenirs des temps abolis… Une odeur de lilas et de violettes pénétrait doucement l’odeur des feuilles vertes…

La jeune fille se sentait heureuse et pourtant son bonheur n’avait pas cette plénitude qu’il avait au printemps de l’année précédente. Une force neuve était en elle, une force de souhait, qui parfois la faisait soupirer devant la beauté des choses… Comme elle rêvait,