coureurs. Ils trouvèrent l’automobile où ils l’avaient laissée et cinq minutes plus tard, ils rejoignaient Morneuse et Robert de Frameraye :
— Père Tardereux, dit Gérard, allez au château, puis à la Roche-aux-Freux. Ramassez tout ce que ces misérables auraient pu abandonner. Avertissez notre maire… et la gendarmerie de Valorres.
— Comptez sur moi ! dit le garde-chasse qui n’était pas encore revenu de sa stupéfaction.
Morneuse s’était mis au volant. L’automobile du Grand Saint-Éloi se remit à rouler. Guillaume, Takra et le vieux Frameraye épiaient l’étendue. La route demeurait déserte ; les villages étaient endormis ; cependant, à Hyennes, une lumière brillait encore à l’auberge.
— Il sera utile de se renseigner, remarqua Robert de Frameraye, sinon nous poursuivrons des fantômes.