Aller au contenu

Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/83

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Il y a un moyen d’en être à peu près sûr, dit Robert de Frameraye, c’est de les appeler.

— Nous attirons ainsi leur attention sur nous.

— Soyez tranquilles, ils nous auraient attendus, s’ils n’avaient pas de soupçons… et les soupçons ici font agir comme des certitudes. Appelons !

Successivement, Guillaume et Robert de Frameraye qui avaient des voix aussi retentissantes que des trompes, puis Takra et Morneuse et enfin tous ensemble interpellèrent les fugitifs.

La limousine continua sa route.

— Ce sont bien les bandits ! dit Gérard.

Personne n’en doutait. Au reste, la poursuite se manifestait de plus en plus vaine. Les fugitifs avaient disparu.

— Nous faisons du mauvais travail ! remarqua le vieux Frameraye… Ces gens n’auront pas la naïveté de suivre la même