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s’occupait de clore des volets. Il s’arrêta dans sa besogne à l’apparition de l’automobile.
Robert de Frameraye lui demanda :
— Croyez-vous, l’ami, qu’on puisse se procurer de l’essence ?
— On peut, pendant le jour !… La nuit, il faudrait réveiller du monde, répliqua gravement l’homme.
— Vous n’en avez pas à l’hôtel ?
— Nous avons de l’avoine, fit presque facétieusement l’autre… Pour l’essence, c’est à l’épicerie Chammel qu’on la tient… là-bas, tenez… où y a les volets rouges et verts…
— Vous n’avez pas vu passer une automobile ?
— L’en a passé plusieurs…
— Pas ce soir ?
— Si, une sur les huit heures… elle s’est arrêtée. Puis encore une… peut-être une demi-heure plus tard.
— Aucune autre ?