Aller au contenu

Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/88

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la tête parut confusément à une fenêtre du premier étage :

— C’est vous qui frappez ? demanda-t-il d’une voix tremblante et hargneuse. Vous n’êtes pas les pompiers ?

— Nous sommes des voyageurs qui avons besoin d’essence.

— C’est pour ça que vous éveillez les honnêtes gens ? De l’essence… À minuit !…

— Nous payerons bien !

L’épicier ricana :

— La marchandise je la vends son prix… pas un liard de plus… pas un liard de moins… Mais ça serait pas injuste qu’on donne quarante sous pour le dérangement.

— Il y aura quarante sous…

Pendant que le bonhomme descendait, Guillaume de Frameraye dit :

— Il sera bon d’avertir la gendarmerie de l’endroit.

Quand les voyageurs revinrent aux Ger-