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Page:Rosny aîné - Dans les étoiles, 1919.djvu/78

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— Je partirais.

— Même si j’étais guérie ?

— Non… dans ce cas, je resterais.

— Et vous ne souffririez pas ?

— Je n’ai point à vous le dire… Mais, je vous prie, si ce n’est point pour me libérer ou pour m’annoncer votre guérison, rappelez-vous que nous ne pouvons parler de ces choses.

— Ne me croyez pas assez vaine pour en parler sans motif !…

— C’est donc que vous me libérez ! fis-je avec force.

Elle leva doucement les paupières, et il parut sur son visage un peu de l’éternelle duplicité de la femme. Je crus à un piège, je m’armai de défiance.

— Si vous étiez libre, reprit-elle, répondriez-vous à toutes mes demandes ?