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Page:Rosny aîné - Dans les étoiles, 1919.djvu/91

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qu’un temps… Tâche d’être heureux… Si par-dessus le marché tu peux m’aimer un peu, ça me fera plaisir.

Je menai dès lors une vie délicieuse. Tous les matins, le tramway me conduisait au lycée, où je prenais mon déjeuner de midi ; le soir, je me retrouvais avec la tante ; le jeudi et le dimanche, je rôdais dans le petit jardin, et souvent j’allais au cirque ou au cinéma…

Ma tante avait une profession singulière. Elle recevait deux heures le matin et deux heures l’après-midi un grand nombre de visiteurs, dont la plupart étaient des dames. Elle étalait des