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Page:Rosny aîné - La Jeune Aventureuse, 1928.djvu/102

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— Où trouver « cela » ? se disait Marcelle.

Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’elle s’en inquiétait. Caroline ne lui avait rien appris… Elle entrevoyait les fissures…

Félicie introduisit un visiteur boiteux. C’était un garçon de haute stature, un fils des Sicambres ou des Burgondes, le teint britannique, les yeux qui passaient du béryl à la turquoise, et la timidité de ces adolescents dont la croissance semble n’avoir pas de terme.

Il avait combattu, avec résignation, car il exécrait la guerre et ses gloires, mais très courageusement.

À cause d’une claudication, en somme légère, causée par un éclat de shrapnel, il était réformé.

Un cousinage lointain l’unissait aux Faubert.