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Page:Rosny aîné - La Jeune Aventureuse, 1928.djvu/112

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— Alors, grand cousin, je suis presque sauvée.

— Ah ! je voudrais bien.

Parce qu’une troupe capricieuse, imbibée d’alcool, accourait en sarabande, clamante et chantante, il offrit le bras à la jeune fille.

La bande passa, respectant l’uniforme et la claudication.

— Oui, reprit-il, je le voudrais bien, Marcelle. Je m’intéresse extraordinairement à votre petite énergie. Peut-être parce que j’ai peu d’énergie moi-même.

La voix du grand garçon tremblait un peu. Elle n’était pas à l’heure où elle pouvait s’en apercevoir. L’instinct de lutte la possédait tout entière.