Aller au contenu

Page:Rosny aîné - La Jeune Aventureuse, 1928.djvu/118

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Je ne manquerai pas, fit-elle, de vous déléguer des clientes !

Elle en « délégua » qui, toutes, montrèrent quelque satisfaction. La réputation de la petite boutique se mit à grandir.

Mlle Carembot, un jour que les commandes avaient été nombreuses, remarqua :

— Il faudra monter les prix.

— Pourquoi ?

— Parce que notre clientèle est de plus en plus chic. Tout le monde a l’air surpris du bon marché. Je crains que cela finisse par nous enlever des acheteuses.

— Peut-être avez-vous raison ! soupira Marcelle. Voici ce que je propose. Nous aurons des catégories de prix. Ce sera une expérience.

— Vous verrez que nous vendrons plus facilement les chapeaux les plus chers.