Aller au contenu

Page:Rosny aîné - La Jeune Aventureuse, 1928.djvu/135

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

avec eux, Annibal ayant l’âme rigide des solitaires.

— Nous avons bien travaillé, Annibal. Malgré la dureté des temps, je t’offre cette molécule de chocolat.

Annibal rentra dans sa cage, tandis que Jules-César et Ponce Pilate sortaient à leur tour pour l’exercice quotidien.

Un peu moins robustes que leur congénère, ils avaient des âmes plus amicales et, volontiers, habitaient ensemble.

— Avec vous, la vie sociale s’esquisse ! dit Maréchal. Nous commencerons par la course.

Les deux compagnons se mirent à trotter le long des murailles.

Ensuite, ils grimpèrent le long d’une planche presque verticale, puis ils engagèrent une partie de culbute.

Enfin, ils réalisèrent, avec un œuf de plâtre, la fable de La Fontaine.