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Page:Rosny aîné - La Jeune Aventureuse, 1928.djvu/155

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Marcelle prit le petit bleu et lut :

« Chère Mademoiselle,

« Je vais passer quelques jours à la campagne, dans la petite banlieue… J’ai besoin d’air et de repos. Vous en avez besoin tout autant que moi, et mes mémoires arrivent à une période qui m’intéresse fort. Savez-vous ce que vous devriez faire ? Vous devriez passer une bonne semaine dans mon ermitage… Je ne vous occuperais pas plus de deux ou trois heures par jour, vous respireriez l’air du bois, vous vous feriez du sang rouge et vous reviendriez à Paris moins pâlotte.

« Je serai contente si cet arrangement vous agrée.

« Croyez, chère Mademoiselle, à mes sentiments distingués,

« Aloyse de CORTAMBERGUES ».