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Page:Rosny aîné - La Jeune Aventureuse, 1928.djvu/167

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Un des trois hommes leva son poing armé d’un revolver.

Immédiatement, Marcelle l’ajusta avec la carabine.

L’homme tira. Sa balle rebondit sur la muraille. Marcelle tira à son tour ; l’homme poussa un cri de fureur ; son bras était retombé ; sa main inerte avait lâché le revolver.

Marcelle s’était rejetée en arrière à l’abri du tir.

— Imbéciles ! cria-t-elle surexcitée… Vous voyez bien que je tire mieux que vous… et j’ai de quoi abattre dix hommes… je vous avertis que je me défendrai jusqu’à la mort !

Il y eut un assez long silence, rompu seulement par les aboiements plus ou moins lointains des molosses. Puis, une voix s’éleva, qui avait pris un ton conciliant :