Aller au contenu

Page:Rosny aîné - La Jeune Aventureuse, 1928.djvu/67

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Ils passèrent près de la mère Carembot qui cria :

— Eh bien ! Vous l’avez-t-y empaumée ?

— Elle n’a dit ni oui ni non, répondit Maréchal.

— La mâtine ! s’éjouit la marchande en se tapant une cuisse. Y a pas… A se laissera pas faire le poil.

Maréchal accompagna sa nièce jusqu’au Lion. Là, l’oncle dit :

— Tu sais… à tout prendre… comme tu voudras ! le magot du vieux est à ta disposition ! En cas de malheur, ben, tu me prendrais avec toi… Quatre patates, six sous de pain, je suis nourri ! D’ailleurs, ma pension ne s’envolera pas.

Elle l’’embrassa avec attendrissement et descendit par l’avenue de l’Observatoire.

Elle était une petite chose obscure et