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Page:Rousse - Mirabeau, 1891.djvu/13

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AVERTISSEMENT

Dans ce petit livre, rien n’est à moi, si ce n’est les opinions que j’exprime sur des événements connus de tout le monde, et les jugements que je porte sur des hommes jugés depuis longtemps par beaucoup d’autres.

Je n’ai pas entendu faire tenir dans deux cents pages tout Mirabeau. Pour cet audacieux raccourci, ce ne serait pas assez d’un peintre d’occasion et d’un écrivain de rencontre.

Si l’on veut connaître l’homme tout entier, il faut lire les mémoires publiés en 1835 par M. Lucas de Montigny, et la correspondance du comte de Lamarck publiée en 1851 par M. de Bacourt. Il faut étudier surtout l’ouvrage excellent dont, il y a vingt ans, M. Louis de Loménie avait donné les premiers volumes, et que son fils vient d’achever.