Page:Rousseau - Œuvres et correspondance inédites éd. Streckeisen-Moultou.djvu/290

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264 AVIS DE L’ÉDITEUR.

moins brusquement que le Petit Savoyard^ et il présente un pre- mier épisode complet. Noii^ n’aurions aucune donnée quelconque sur cet ouvrage,’ si le hasard ne nous eût mis sur la trace de son histoire, en nous faisant découvrir dans une correspondance deux passages qui s y rapportent. C’est Deleyre, qui, écrivant au 26 août 1756 à Rousseau, lui dit : « Je voudrais bien qu’il vous prît envie de continuer l’histoire de Marcellin ; vous êtes à portée de vos originaux. » Dans une autre lettre il lui recommande de ne pas otd>lier ses paysans.

4 Rousseau venait alors de s’établir dans l’Hermitage, et ce fut probablement peu après son installation dans cette jolie retraite que, se livrant à ses inspirations champêtres, il écrivit les quelques pages suivantes. 11 paraît qu’il les abandonna bientôt pour la com- position d’un autre roman appelé à une si grande destinée, et qui ne fut autre que la Nouvelle Héloîse.

G. St.-M.